Les bénévoles créent une forêt urbaine lors de la journée citoyenne

Une forêt urbaine : Les participants ont créé une forêt urbaine pour lutter contre la pollution et le changement climatique en recréant des écosystèmes locaux. « Planter des espèces indigènes permet de mieux s’adapter au climat, au sol et à l’environnement de l’espace où elles sont plantées », explique François Saint, conseiller municipal en charge de l’atelier. 27 variétés ont été plantées, dont des marronniers, des érables, des charmes, des tilleuls et des lilas. 
Mais qu’est-ce qu’une forêt urbaine ? 
Il s’agit d’une petite surface densément plantée d’arbres indigènes (généralement trois par mètre carré) selon la méthode Akira Miyawaki, du nom du botaniste qui l’a développée au Japon dans les années 1980. L’avantage de cette méthode est sa rapidité de croissance : en plantant les arbres à proximité les uns des autres, ils poussent plus vite et atteignent plus rapidement leur taille adulte. La forêt urbaine pousse d’environ un mètre par an et nécessite une intervention humaine les trois premières années pour l’arrosage et le désherbage. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’objectif de la commune de planter un arbre par habitant.